Le jour du coulage des fondations est arrivé. Dès 9h, les maçons sont là, et nous complimentent sur notre terrassement. Ça fait plaisir car la semaine dernière a été très éprouvante, physiquement et nerveusement. Mais nos maçons nous rassurent, il est rare sur de plus gros chantiers que le terrassement soit aussi propre, et que le terrain soit déjà pourvu en eau et en électricité. Bref un peu de baume au cœur, et surtout une petite fierté... Ça fait pas de mal après tout.
En tout cas, à peine arrivés ils se mettent au travail en ferraillant les semelles et en les liant les unes aux autres et aux angles. Ces ferrailles formeront l'armature qui renforcera le béton, formant ainsi une assise solide et résistante pour les rangs de parpaings du vide sanitaire.
A la demande de nos maçons, nous demandons à la pompe et la toupie béton de venir plus tôt. A 11h précises, c'est le branle-bas de combat.
Dans le coin droit, le camion pompe et son bras téléguidé qui va acheminer le béton depuis sa cuve jusqu'aux semelles. A gauche, la toupie supplémentaire qui réapprovisionnera le camion pompe dès que sa cuve sera vide.
Mise en place du bras au point le plus éloigné de la fondation. Le tuyau est en place, on peut y aller, on lance la pompe et c'est parti !!!
Le coulage se fait assez rapidement. Les maçons suivent le déversement du béton au râteau pour aider à l'étalement. Ils suivent également le niveau grâce à un niveau laser pour être sûrs que le niveau de béton est identique partout.
Pendant ce temps l'opérateur guide le bras et le tuyau avec sa télécommande depuis le sol pour être plus précis dans ses mouvements et dans la progression du coulage.
A la suite du coulage, les maçons passent au dé-bullage et au lissage avec une règle faite maison, afin d'affiner la surface qui recevra les parpaings.
Après le coulage et le lissage, il ne reste plus qu'à poser les poteaux en ferraille qui renforceront les angles, ainsi que des poteaux intermédiaires sur les grandes longueurs et qui permettront de lier aussi le rang de chaînage, faisant de l'ensemble du vide sanitaire une unité solide.
Il ne reste plus qu'à attendre que ça sèche. Les maçons reviennent samedi à 3 pour monter au mortier les quelques 350 parpaings, les quelques 120 blocs de chaînage, ferrailler ces mêmes blocs, et couler du béton dans ce chaînage.
Prochaine étape pour nous, monter l'abri de jardin, en espérant que la météo continue de nous épargner...C'est vrai qu'on a été gâtés jusqu'à présent. Pourvu que ça dure ;)