Mardi, Rémy revient et attaque à la fraîche l'étanchéité de la terrasse de la chambre. Je n'ai pas de photos, mais j'en posterai dès que possible.
Le principe est le même que pour la petite terrasse. Feutre, vissage de la membrane, soudure à chaud des joints...
Pendant ce temps, je commence l'isolation des plafonds. Pas très agréable d'être sous des lés de laine de verre qui vous saupoudrent de petites particules toutes finies et bien piquantes.... Masque, lunettes, gants de protection, ça limite les soucis mais la douche froide est nécessaire pour éliminer un max de fibre de verre... mais bon malgré tout ça avance.
La chambre d'amis est maintenant totalement isolée.
Idem pour l'entrée.
Une fois l'étanchéité de la terrasse terminée, Rémy et moi attaquons la pose des premières fenêtres. Celles-ci ont des volets roulants intégrés qui ne seront visibles ni de l'intérieur, ni de l'extérieur. N'ayant jamais eu la possibilité d'avoir les côtes exactes des menuiseries, nous avons quelques adaptations à faire pour poser correctement ces fenêtres.
Après quelques essais, voici enfin la première posée.
Nous avons lesté la bavette alu pour le collage, de façon à bien conserver la petite pente pour le ruissellement des eaux.
Une fois la première posée, la deuxième n'est plus qu'une formalité.
Nous enchainons avec la pose du châssis fixe de la cuisine. Je rappelle que c'est un châssis fixe et opaque, car les règles d'urbanisme ne nous autorise pas à avoir de fenêtres qui donne directement chez les voisins, et c'est un peu normal.
Le jour que l'on voit sur le côté du châssis sera colmaté avec de l'isolant, une protection anti infiltration, l'enduit de façade, et le placo viendra se positionner directement derrière le débord de la menuiserie.
Mercredi, intervention sur un autre chantier, mais jeudi, reprise de l'isolation, épaulé par Philippe qui à peine rentré de vacances revient me filer un coup de main.
Et très vite la totalité des plafonds restants est isolée. Nous attaquons donc ensuite la pose du pare-vapeur.
Le pare vapeur est un film plastifié qui empêche au maximum à l'humidité de l'air de passer dans l'isolant, ce qui risquerait d'altérer ses propriétés, et aussi de le faire moisir. Selon si le mur extérieur à la possibilité de laisser passer cette vapeur d'eau ou pas, on utilise un type de pare vapeur ou un autre. Exemple : Pour les murs extérieurs qui sont actuellement recouverts de polystyrène, pare pluie et tasseaux, et qui recevront plus tard un parement en bardage mélèze, le pare vapeur utilisé est assez fin :
Voici le mur Est côté cuisine
Et voici le plafond de la chambre à l'étage. Le pare vapeur utilisé ici est plus épais car la membrane PVC qui recouvre les toitures ou les terrasses étant totalement étanche, aucune chance que l'humidité ambiante qui aurait pu pénétrer l'isolant puisse s'évacuer vers l'extérieur, donc le pare vapeur est beaucoup moins "perméant".
Un autre aspect du pare-vapeur, et non des moindre, et d'assurer l'étanchéité à l'air sur la totalité de l’enveloppe de la maison. En soignant particulièrement tous les joints du pare vapeur avec du scotch très résistant, nous obtiendrons une étanchéité la plus parfaite possible. Maintenant vous comprenez sûrement un peu mieux l'utilité de tous les raccords que nous avions préparés auparavant avec des chutes de pare vapeur (sous les murs, derrière les cloisons, etc...)
Nous n'avons plus maintenant qu'à relier tous ces raccords et nous aurons formé l'enveloppe interne étanche (à l'air) de la maison. Cette enveloppe, plus elle est soignée, moins il y aura de déperdition d'air, et donc le chauffage sera bien réservé à la maison, et non à l'extérieur...
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